Pierre Repp, acteur

Le public ne se souvient plus guère que de Raymond Devos, mais a oublié Pierre Repp, qui évoluait dans un domaine très voisin, le jeu sur les mots. À cette différence toutefois : Devos jouait sur les associations, tandis que Repp bafouillait, mélangeant allègrement les lettres, les syllabes, voire les mots entiers. Par exemple, « une escalope à la salade » devenait « une escalade à la salope », et « je suis allé à la mer pour ma santé » devenait « je suis allé à la Santé pour ma mère ». J’avoue préférer Pierre à Raymond – contrairement à Carlita.

Autre différence : Raymond Devos a fait très peu de cinéma (six films, et aucun qui compte vraiment, plus un caméo dans Pierrot le Fou, de Jean-Luc Godard), tandis que Pierre Repp a joué dans quarante films de cinéma, plus quelques téléfilms et séries télévisées. Le plus connu de ces films était Les quatre cents coups, premier long-métrage de François Truffaut, où il était le professeur d’anglais. Hélas, je n’ai pas trouvé cette scène sur Internet, mais faites-moi confiance, je la trouverai ailleurs, et je la mettrai en ligne. Quoi qu’il en soit, des sketches de Repp sur YouTube, vous en dénicherez quelques-uns.

Et puis, hier, il y a eu le sketch de La machine à laver, avec Pierre Repp et Maria Vallaud (orthographe non garantie, je ne connais pas cette actrice), dans l’émission de Philippe Meyer sur France Inter, La prochaine fois je vous le chanterai. Vous pouvez écouter ou télécharger l’émission complète ICI, et le sketch, qui commence au temps 35:13,43, dure jusqu’au temps 42:16,12. D’autres perles agrémentent encore cette émission, dont quelques chansons interprétées par Juliette, Yves Montand et Annie Cordy. Et quelques piques en direction de la manie des gens « connectés » ne sont pas de trop.

Si vous désirez ne conserver que ce qui vous intéresse dans cette émission de 54 minutes et 29 secondes, vous pouvez couper ce qui ne vous intéresse pas, avec le logiciel gratuit Audacity. Publicité gratuite aussi.