Où tuer le maximum de gens ?

Amis terroristes qui aspirez à flinguer le plus grand nombre possible de ces chiens d’infidèles qui bafouent le nom sacré d’Allah, je vous félicite pour votre connaissance de la région parisienne. Pas tellement pour le choix du Stade de France, très peu pratique lorsqu’il s’agit d’empêcher les spectateurs de sortir, et pour les plans duquel on a servilement copié le Colisée de Rome, mais le Bataclan, ça, c’était un super-choix, comme dirait cette pauvre Maïtena Biraben.

Je connais le Bataclan, où je suis allé plusieurs fois, et comme piège à rats, on n’imagine pas mieux : une seule entrée, par un couloir aussi large que les idées du « prophète » Mohammed concernant les femmes, et... pas d’issues de secours. Un seul petit gars pourvu d’une mitraillette peut empêcher mille personnes de s’enfuir sur le boulevard. Très pratique, et on a vu le résultat...

Il faut dire que les règles de sécurité visant les salles de spectacle ne sont jamais appliquées, et si elles l’étaient, le théâtre Dejazet, par exemple, qui est dans le même quartier, serait forcé de fermer. J’ai aussi connu un cinéma proche des Grands Boulevards, ancien théâtre où avait joué Michel Simon, dont la salle était en sous-sol, et dont l’issue de secours était admirablement conçue : il fallait grimper un escalier assez rude, et là, on tombait sur une porte de fer donnant sur la rue, mais fermée par des chaînes... cadenassées. Cette souricière a depuis fermé ses portes, mais d’autres grandes salles mériteraient le même sort. Peut-être pas l’Olympia, qui est assez bien conçu, mais la Cigale, ce n’est pas brillant. En revanche, le Trianon, qui possède un grand hall bien dégagé, se prête mal à une tuerie. De même que les opéras, Garnier, Bastille, Opéra-Comique, et le Châtelet. Mais là, les courageux terroristes ne mettront jamais les pieds : ils ont horreur de la musique.

Avis au préfet de police et au maire de Paris : vous avez du boulot, chers dirigeants.