Plaindre Griveaux, ou se marrer ?

Publié le par Yves-André Samère

Ce qui arrive à Benjamin Griveaux ne m’attriste pas le moins du monde, car ma nature railleuse me porte plutôt à me taper sur les cuisses et me marrer très fort. D’abord, parce que Griveaux s’est conduit en parfait crétin doublé d’un vantard. Comme on chantait jadis, « Ah y fallait pas, y fallait pas qu’il y aille, y fallait pas, y fallait pas y aller ». À présent, mords-toi les doigts, abruti, tu n’inspires aucune commisération.

Autre sujet de rigolade, le type qui a mis en ligne la fameuse vidéo est connu, c’est un Russe, et il s’appelle Piotr Pavlenski. C’est, paraît-il, un opposant à Poutine, et il s’est réfugié en France. Il revendique, entre autres, d’avoir voulu « revendiquer l’hypocrisie » de Griveaux, le procédé faisant passer Mélenchon pour un adepte de la sincérité non-violente. Autres activités originales, il s’était cousu les lèvres afin de soutenir les activistes femmes, les Pussy Riot, s’est enveloppé de barbelés, et, comble de raffinement, il s’est cloué la peau des testicules sur la Place Rouge, à Moscou (voir cette page, à la minute 15).

Et n’oublions surtout Joachim Son-Forget, ex-député macronien. Qui a prétendu vouloir soutenir Griveaux, en twittant ceci : « J’espère que ces vidéos affligeantes incriminant Benjamin Griveaux et une jeune femme seront démenties par l’intéressé et son équipe car une telle diffamation serait extrêmement grave dans la campagne pour Paris ». Comme quoi, Tartuffe n’est pas mort.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :