Enfin, je fais des excuses à quelqu’un !

Publié le par Yves-André Samère

J’avais écrit quelque part que je ne faisais d’excuses en aucun cas, pour l’excellente raison que, veillant à ne jamais causer de préjudice à quiconque, je n’ai aucune raison d’exprimer des regrets.

Or quelque chose me tourmente depuis ce matin. Vous avez peut-être lu ici deux ou trois fois une de mes plaisanteries favorites, consistant à dire que tels objets, tels faits, tels éléments sont si rares qu’on peut les compter sur les doigts de la main gauche du baron Empain (les ignares qui ne comprennent pas cette blague peuvent toujours se renseigner en cherchant un peu sur Internet).

Et voilà qu’aujourd’hui j’ai découvert que la plaisanterie avait été faite avant moi, ce qu’évidemment j’ignorais. En effet, j’écoutais – au cinéma, pendant les publicités – quelques Chroniques de la haine ordinaire de Pierre Desproges, dont celle du 10 mars 1986, intitulée L’humanité, où précisément il employait cette expression à propos du baron Empain et de ses doigts. Attendu que Desproges est mort en avril 1988, on est bien obligé de lui reconnaître la paternité de cette blague.

Je dois donc convenir que j’ai commis un plagiat involontaire. Par conséquent, j’adresse mes excuses à Pierre Desproges, qui probablement n’en a pas grand-chose à faire, mais j’ai des principes. Et c’est promis, je ne recommencerai pas !

Publié dans Humour, Mœurs

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

J
" J’avais écrit quelque part que je ne faisais d’excuses en aucun cas "<br /> Le baron Empain vient de retrouver un doigt ! mais lequel ?
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P
Allez, vous êtes tout excusé. Mais ne recommencez pas!
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Y
Cher Pierre, j’ai promis, donc je tiendrai !