« Singin’ in the rain » au Châtelet

Publié le par Yves-André Samère

Jusqu’au 15 janvier inclus, on joue, sur la scène du Châtelet à Paris, Singin’ in the rain. Pas le film de Gene Kelly et Stanley Donen, mais une adaptation scénique. C’est tentant, mais je n’irai pas voir ce spectacle, car je l’ai déjà vu dans une précédente version, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, et j’en garde un trop bon souvenir pour y coller par-dessus une impression qui risquerait d’être moins bonne. De l’audace, encore de l’audace...

Les interprètes que j’ai pu voir m’étaient inconnus, mais ils chantaient et dansaient bien. J’ignore à quoi cela tient, mais ce théâtre passait encore des comédies musicales sans les affadir, comme il vient malencontreusement de le faire avec Irma la Douce, qui a déçu la critique, surtout parce que les deux interprètes principaux ne font pas le poids, l'un à cause de sa voix faiblarde et pas très juste, l’autre parce qu’elle a davantage l’air d'une étudiante que d’une tapineuse des Halles. Dommage, car la musique est bonne. Et saviez-vous que cette histoire, filmée en 1963 par Billy Wilder (avec Shirley MacLaine et Jack Lemmon), adaptait un conte dont l’auteur, Alexandre Breffort, était rédacteur au « Canard enchaîné » ?

Pour en revenir à Singin’ in the rain, j’étais au premier rang d’orchestre de la Porte Saint-Martin, privilège qui m’avait permis... d’être quelque peu éclaboussé puisque, dans la scène où Gary chante sous la pluie, il pleuvait réellement sur la scène ! Et, malgré une bâche protectrice, on était humidifié.

En tout cas, dès le lendemain de la dernière au Châtelet, la pièce, qui est jouée en anglais avec des surtitres au-dessus de la scène, sera diffusée, à la radio hélas, sur France Culture, à 19 heures 30. Cela dure deux heures et quarante minutes. C’est mieux que rien, mais la pièce est très visuelle, et cela ne suffira pas.

Publié dans Théâtre, Télévision, Paris

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J
Singin’ in the rain à la radio ! sans commentaire !
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Y
Comme disait José Artur, la radio, c’est comme la télévision, mais on a réussi à supprimer les images. C’est d’autant plus ridicule qu’à la scène, on peut lire les surtitres. À la radio, hein...