Hôpital Cochin - Accueil en chirurgie
À mon arrivée à l’hôpital Cochin, ce jour lundi 15 février peu avant trois heures de l’après-midi comme on me l’avait demandé, j’ai eu un peu de mal à trouver le bâtiment de la chirurgie, car il se dissimulait derrière un chantier – l’hôpital lui-même, accumulation de bâtiments disparates et d’âges très divers, étant en perpétuelle rénovation. J’ai dû passer par l’accueil de la chirurgie, que je connaissais déjà, et l’on m’a indiqué un couloir très labyrinthique permettant d’accéder au pavillon Meunier, où je devais désormais passer au moins une semaine, mais où... personne n’était présent à l’accueil des patients. J’ai interrogé un groupe d’infirmières qui faisaient la causette dans un coin, et l’une d’elles a fait venir la responsable, qui m’a indiqué ma chambre, au premier étage. Je me suis demandé pourquoi on m’avait fixé une heure précise afin de me présenter dans ce pavillon un peu désert.
Immédiatement, la mauvaise surprise : ma chambre est pour deux personnes. Mais l’occupant du second lit est absent, il est actuellement en salle de réanimation après une opération, et je ne le verrai que le lendemain, après être moi-même passé sur le billard. Encore plus embêtant, et dans le style préhistorique, les toilettes ne sont équipées ni de gants ni de serviettes, et sont communes avec la chambre voisine. Conséquence : lorsqu’un des deux occupants de la chambre 1 veut y aller, il doit verrouiller la porte qui ouvre sur la chambre 2 le temps de faire ce qu’il a à faire ; puis, la chose terminée, il déverrouille ladite porte de communication et regagne sa propre chambre. Pas de douche, évidemment : pour se laver vraiment, il faut aller au fond du couloir, près de l’ascenseur.
Je vous rappelle que Cochin est cet hôpital mondialement connu, où l’on a soigné De Gaulle, Mitterrand, Chirac et pas mal de célébrités...