Présomption d’innocence
Pour défendre son cher cardinal-archevêque, on entend à présent le parti bigot hurler qu’il faut respecter la présomption d’innocence : Barbarin n’a pas été jugé (il ne le sera sans doute jamais), DONC il est innocent !
Tu parles !
D’une part, Barbarin a reconnu qu’il avait caché les faits délictueux de ses prêtres (il y en a un deuxième, depuis ce matin). Par conséquent, il admet sa culpabilité, et sans avoir été brutalisé par la police.
D’autre part, et ce que je viens d’écrire à la fin du paragraphe précédent me fournit la transition, lorsque le malheureux Patrick Dills, âgé de seize ans et un peu déficient mental, s’est vu arracher par la police (ou les gendarmes, je ne sais plus) qu’il était coupable d’un double meurtre, et que ces aveux lui ont valu quinze ans de taule, agrémentés des viols traditionnels de la part de ses co-détenus, qui donc s’est soucié de la présemption d’innocence ?
Barbarin devrait être extirpé de son trône cardinalice et envoyé dans un cul de basse fosse, comme la canaille qu’il est. La présomption d’innocence, chez nous, ça se résume en quatre mots : pas vu, pas pris.