Faites ce que je dis, pas ce que je fais
En ce moment, on juge au Luxembourg trois « lanceurs d’alerte » (cette expression à la mode m’agace un peu) coupables d’un crime affreux : avoir divulgué des informations qui prouvent que le gouvernement de ce pays, mais pas seulement lui, est complice des détournements d’argent sous la forme de l’évasion fiscale des grosses entreprises. C’est vrai, ça, pointer le comportement des États magouilleurs, ça mériterait le bagne, si cette honorable institution existait encore.
À cette occasion, on a entendu, chez nous, Michel Sapin, ministre des Finances, prendre la défense des accusés, et surtout François Hollande, déclarer que les lanceurs d’alerte doivent être protégés. Belle déclaration d’intention !
L’ennui, c’est que le même Hollande a refusé d’accorder l’asile politique à Edward Snowden, coupable des mêmes délits abominables. Il préfère sans doute que Poutine s’en charge.
Hollande, quel faux derche !