Pour ET contre Nagui
Nagui n’a pas très bien pris la chanson satirique que les animateurs de France Inter ont chantée pour se payer sa bobine en feignant de le plaindre, et il a riposté par trois tweets (orthographe, ponctuation et typographie d’origine) :
- Je ne voulais blesser personne avec la vanne récurrente @franceinter où bcp se plaignent d’être mal payés
- Pour les collègues mais ce n’est pas avec une chanson comme ça que vous ferez @Taratata il faut du talent!
- Enfin, pour une fois je préfère « oublier les paroles » les bénéfices iront à la lutte contre Alzeihmer
Je ne suis pas un admirateur de Nagui, qui est un vaniteux bavard, apparemment désireux d’occuper le terrain radiophonique par sa logorrhée josé-arturesque – le talent en moins. Mais enfin, la chanson de ses petits copains ne valait pas un clou. Écoutez avec un peu d’attention, vous constaterez que le texte est bourré de chevilles.
Et si vous ne savez pas ce qu’est une cheville en matière de versification, il s’agit de ces syllabes ou mots inutiles qu’on insère dans le texte quand le vers est trop court pour coller à la musique. Le plus bel exemple que je connais est le Si tu t’imagines que chantait Juliette Gréco, et qu’avait écrit Raymond Queneau : les Hin-hin et le Xavaxavaxa sont des chevilles, ils ne servent à rien d’autre qu’à boucher des trous.