Une critique amnésique ?

Publié le par Yves-André Samère

Le masque et la plume, émission dominicale de France Inter, traite du cinéma une semaine sur deux, et si certains de ses critiques me tapent sur les nerfs, il y en a d’autres que j’aime bien : Alain Riou et Danièle Heymann sont de ceux-là. Riou, parce que c’est la fantaisie anticonformiste personnifiée, et Danièle Heymann, parce qu’elle a été une amie de Brassens et que sa façon de raisonner est totalement absurde, qualité qui me séduit.

Danièle Heymann écrit peu : elle donne dans « Marianne » une et une seule critique de film par semaine. Sans doute redoute-t-elle le surmenage. Et, cette semaine, le film qu’elle a choisi, que j’ai vu et que j’ai bien aimé, s’intitule L’idée aquatique, de la cinéaste élevée à Paris mais islando-états-unienne Sólveig Anspach, morte il y a près d’un an, et dont j’avais vu auparavant trois films, dont deux bons, Back soon et Queen of Montreuil.

Or, si Danièle Heymann cite ce dernier, elle oublie de mentionner Back soon, qui est le meilleur. Et j’ai été d’autant plus surpris que ce film, elle l’avait aimé. Je le sais, car nous l’avions vu ensemble, chez Claude Lelouch, en projection de presse, et elle me l’avait dit.

Danièle commence à perdre la mémoire ? À seulement 83 ans ?

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