Je retire mon coup de chapeau

Publié le par Yves-André Samère

Je regrette d’avoir hier donné un coup de chapeau à Hélène Jouan, parce qu’elle avait, au micro de France Inter, prononcé correctement le participe présent arguant (que tout le monde ou presque écorche, par ignorance de sa formation : un mot de la famille de argument).

Or, ce matin, en faisant sa revue de presse, à propos de Cahuzac, elle a employé la phrase suivante : « Il arrive parfois que l’épreuve ennoblisse celui qui la subit ». Patatras, elle a prononcé É-NOBLISSE !

Sachant que les gars de France Inter ne cessent de répéter que leur matinale est la plus écoutée de France, et que, par conséquent, la diction d’Hélène Jouan mérite de faire jurisprudence, je vous invite à dire que, si vous êtes émaigri après un régime trop sévère, que vous vous émêlez les pinceaux avec ces histoires de langue française, que vous venez d’éménager, que vous en avez marre d’émener à l’école votre enfant bien émitouflé, et que vous préfèreriez être émuré plutôt que de vous farcir cette corvée émerdante, vous pouvez y aller, tout ça sera bientôt dans le Robert.

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