Quand Onfray déboulonne Castro
Comme j’estimais avoir déjà tout dit sur ce que je pensais de Fidel Castro, ce gibier de potence, et sur Guevara, son acolyte temporaire et criminel notoire, je n’ai pas estimé nécessaire d’en rajouter. Et notamment, il était superflu de tresser des couronnes à ce dictateur, sous prétexte qu’il a su améliorer les systèmes de santé et d’enseignement à Cuba : ces réussites compensent mal les assassinats, les tortures et la privation de toute liberté pour un peuple entier. Il n’était pas nécessaire de reproduire sous les Tropiques les horreurs du stalinisme.
Chez nous, un sombre imbécile s’est fendu le 26 novembre d’un tweet élégiaque célébrant la mémoire de l’abominable, et ce fut Mélenchon. Admirez : « Fidel ! Fidel ! Mais qu’est-ce qui s’est passé avec Fidel? Demain était une promesse. Fidel ! Fidel ! L’épée de Bolivar marche dans le ciel ». Et Méluche pédale dans la choucroute...
Soit dit en passant, Bolivar n’était pas blanc-bleu, puisque, s’étant emparé de Caracas et partisan d’un pouvoir fort, il s’est fait proclamer dictateur en janvier 1814 et a tenté d’imposer son autorité par une répression brutale, parce qu’une bonne partie de la population demeurait opposée à l’indépendance dont il rêvait. Un modèle pour Castro, en effet.
De ce point de vue, quelqu’un a réagi, et c’est Michel Onfray, toujours plein de bon sens, qui, le même jour, a flingué Castro et son régime dans une vidéo de dix minutes, que je vous invite à suivre ICI. Vous y verrez ce que c’est que l’intelligence.