Fin de Paris Plage !

Publié le par Yves-André Samère

Paris Plage, c’est fini ! Comment, en effet, fabriquer une (fausse) plage... sans sable ?

Il se trouve que, les années précédentes et depuis l’avènement de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, le sable de Paris Plage, déversé à raison de cinq mille tonnes sur l’ancienne voie Georges-Pompidou, rive droite, était fourni par l’entreprise Lafarge, qui fabrique du ciment et autres brimborions.

Or Lafarge s’est fait pincer à tenter de faire des affaires avec l’État Islamique et autres sympathiques tueurs, en Syrie. But : maintenir l’une de ses cimenteries, située à Jalabiya, au nord-est d’Alep. « Le Monde » avait révélé l’affaire l’été dernier. Après quoi, le Ministère de l’Économie a déposé plainte contre Lafarge, et une enquête préliminaire a été ouverte en octobre.

La nouvelle a fait très mauvais effet à l’Hôtel de Ville, où l’on est officiellement socialiste, donc présumé de gauche. Et les écolos du Conseil de Paris ayant déclaré cette entreprise infréquentable, la municipalité a décidé de couper les ponts avec Lafarge. D’autant plus que, ce mois-ci, Lafarge a résolu de fournir au Taré de Manhattan le ciment qui lui serait nécessaire pour édifier son fameux mur protégeant les États-Unis contre le dangereux Mexique. Certes, le PDG Eric Olsen, mis en garde par Hollande soi-même, a changé d’avis, mais c’est trop tard.

L’embêtant, c’est qu’il n’existe aucune autre entreprise capable d’assurer le marché. Par conséquent, plus de sable, plus de plage ! Il faut dire que les socialistes sont très anti-sable : Coluche avait dit que si on nommait un socialiste à la tête de l’économie en Algérie, au bout d’un an, il faudrait importer du sable au Sahara. Il faut croire que les mêmes causes produisent les mêmes effets, à Paris comme à Tamanrasset.

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