Le conseil d’Âne Hidalgo

Publié le par Yves-André Samère

On sait qu’Anne Hidalgo dit (voir la fin de cet article) et fait beaucoup de sottises. Or elle en a donné une confirmation ce matin, en donnant à Patrick Cohen sur France Inter sa définition du vote utile. Selon elle, cela consisterait à voter « pour ses convictions ». Du reste, on sait, puisqu’elle le proclame, qu’elle votera pour Benoît Hamon, qui n’a aucune chance de passer l’obstacle du premier tour.

Ben non, le vote utile, ça ne consiste pas à gaspiller sa voix et se faire plaisir en votant pour le candidat qui nous plaît. Cela consiste à voter pour celui qui peut gagner et nous éviter l’alternative entre la peste et le choléra. Il faut être bête comme ses pieds ou n’avoir aucune mémoire pour vouloir renouveler la catastrophe de 2002, où les inconscients qui ont trouvé utile de donner leur voix à Christiane Taubira ou à Jean-Pierre Chevènement ont provoqué un cataclysme. On en a vu les effets : cinq ans supplémentaires de Chirac, puis cinq ans de Sarkozy, plus cinq ans avec Hollande. C’est brillant.

Et donc, moi qui croit au vote utile et n’ai pourtant aucune sympathie pour Macron, c’est à lui que je donnerai ma voix. Ça m’est désagréable, mais il n’y a rien d’autre.

J’ajoute que cette dame parle mal le français, pour avoir dit « Ne regardons pas les choses par le petit bout de la lorgnette ». Bourde classique, puisque regarder par le petit bout de la lorgnette est la seule façon de regarder via une  lunette astronomique. J’en ai déjà parlé.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Voter utile est voter selon ses convictions, c'est-à-dire pour nous éviter le pire, comme vous le dites.
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