Mon opération

Publié le par Yves-André Samère

Ce matin, on m’opère, afin de remplacer mes deux artères iliaques (celles qui envoient le sang aux membres inférieurs), mais mon chirurgien, le docteur Mohammad Oroudji, possède une solide réputation, et je ne crains rien. Il est passé me voir hier dans ma chambre, et je le retrouve à mon chevet ce matin. Il y a foule d’ailleurs, et j’échange des plaisanteries avec tout le monde.

Puis on m’endort, et je me réveille trois heures plus tard, me dit-on, dans une autre chambre, un autre lit, situé en réanimation 3, où je resterai jusqu’à ce qu’on ne puisse plus me supporter, du moins je le crois. Encore une chambre à deux lits, où on reste sous la surveillance constante d’une batterie de testeurs pilotés par un scope, une multitude de surveillants électroniques censés transmettre aux bureaux des soignants tout un tas de renseignements, mais qui, en fait, les renseignent si peu que leur principal objet semble être de vous empêcher de dormir, vu le nombre, la fréquence et l’intensité des signaux sonores qu’ils émettent !

Mais je vous rapporterai les détails une autre fois. Là, franchement, je suis crevé.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Crevé , mais vivant ce jour; 12 mai où je viens de fêter mes 80 ans ! Je sais que vous n'aimez pas mais, tant pis , j'ose vous dire que , égoïstement , je suis content de vous savoir parmi nous .
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K
Inquiet, maintenant soulagé de vous relire. Bon rétablissement. Keep cool man !
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Y
Merci ! Je fais ce que je peux, mais le wifi, ici, rame abominablement.
D
Ravie de vous revoir ! Ouf, le plus dur est passé. Reste une convalescence qui n'ira jamais assez vite...
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Y
Comme vous dites. La chose est partie pour durer des mois. Je vais essayer de ne pas trop vous casser les pieds avec ça.