Vous reprendrez bien un peu de zombies ?

Publié le par Yves-André Samère

Annonce, ce matin, que le cinéaste George Romero est mort. Tout le monde de la critique l’a aussitôt couvert de fleurs.

Romero s’est fait connaître en 1968 avec son premier long-métrage, La nuit des morts-vivants, un film d’horreur sur des morts qui reviennent à la vie (des zombies) et cherchent à dévorer les vivants. S’ils y parviennent, les vivants qu’ils ont mordu deviennent à leur tour des morts-vivants et font la même chose, si bien que l’épidémie gagne.

En fait, ce film en noir et blanc était assez rudimentaire et passablement répugnant, mais son auteur avait eu la bonne idée de prétendre avoir fait de la critique sociale (PUISQUE le personnage principal est un Noir), et, plus précisément, de s’être attaqué à la société de consommation. C’était un pur bobard, mais ce genre d’argument prend toujours auprès des critiques de gauche, qui l’ont porté aux nues, de sorte que son film a eu du succès et qu’il a pu en faire d’autres. Quatre, en fait, mais avec plus d’argent, ce qui lui a permis de les réaliser en couleurs.

Le comble a été que les morts-vivants sont devenus à la mode, et qu’on en a fait une série télévisée, The walking dead (traduction, « Les morts qui marchent »), exactement dans le même style, et qui en est à sa septième saison. La huitième commence le 29 octobre. Je vous dis tout de suite qu’en dépit du conseil d’un ex-ami humoriste de regarder ce monument de bêtise crasse, je n’en ai pas visionné le moindre épisode, mes préférences allant plutôt du côté de Downton Abbey ! Pas plus que je ne suis un admirateur de Game of thrones, qui a repris sa septième saison cette nuit et que j’ai vu ce matin. Sexe, violence, vacarme, sadisme, tueries, guerres perpétuelles, je ne regarde cela que par curiosité, pour voir aussi jusqu’où on peut descendre dans la démagogie.

La seule réussite dans le genre zombie a été un film sud-coréen sorti l’année dernière, Dernier train pour Busan, qui est un chef-d’œuvre d’inventivité dans la mise en scène, et n’est pas du tout gore.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

L
Dans un genre parodique, j'ai beaucoup aimé "shaun of the dead" (si l'on apprécie un humour potache)
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Y
Je l’ai vu deux fois en salles et une fois à la télévision, et j’ai rédigé un article pas trop vache ici : http://www.kinopoivre.eu/notules/2005/200507.php#shaun