Picsou, Donald, Riri, Fifi, Loulou
Nous allons bientôt recevoir une visite très flatteuse : le Premier ministre du Liban, Saad Hariri, qui se trouvait être l’hôte (un peu involontaire) de l’Arabie Saoudite, va débarquer chez nous, invité, prétend-on, par le président Celles-et-Ceux, qui se mêle de tant de choses qu’on va bientôt pouvoir dire, selon le mot de San-Antonio, qu’il « remplace le beurre et les maris absents ».
J’ignore où Saad va séjourner, à Paris, mais je lui rappelle qu’il existe, Quai Voltaire, un appartement qui appartient à sa famille, modeste logement d’environ trois cents mètres carrés avec vue sur la Seine, et que le couple Chirac squatte depuis que l’Élysée a reçu un nouveau locataire, en 2007. On sait que les Chirac sont allergiques au fait de devoir payer un loyer, et jouent les coucous depuis leur entrée en politique, c’est-à-dire depuis toujours. Et donc, les Picsous de mon titre, c’est eux, en double comme les Dupondt. Mais Riri aura-t-il le cœur de leur donner leur congé ?
Et vous avez deviné que Donald est personnifié par le président des États-Unis, celui-là dont notre cher Jupiter cultive l’amitié, depuis qu’il a réussi à lui broyer la main.
Finalement (les cons disent « au final »), ce Walt Disney, il avait tout prévu.