Après le Vélib, c’est le tour de l’Autolib
Après le maxi-bide des Vélibs à Paris – énormes pannes, impossibilité pour les cliens de se connecter et donc de libérer un vélo de sa station d’accueil –, et le démontage des stations, voilà que l’Autolib, version automobile du Vélib, sombre aussi. C’est Bolloré qui avait fourni les véhicules à la Ville de Paris, mais aujourd’hui, il réclame une sorte de compensation, vu que son petit bizness s’achemine vers un déficit de 293,6 millions d’euros, et il exige que les collectivités lui remboursent 179,3 millions. Évidemment, Anne Hidalgo, déjà plongée dans un marasme inédit par son incapacité à gérer la municipalité, rue dans les brancards. Bolloré est donc devenu son ennemi mortel.
Évoquons plutôt les bons souvenirs. Au début de cette aventure, Hidalgo et Bolloré étaient les meilleurs amis du monde, et ils échangeaient des bises en public sur les Champs-Élysées, pour fêter le début de cette fabuleuse histoire d’amour. Que c’était beau !