Boycotter la soirée des Molière

Publié le par Yves-André Samère

De la soirée des Molière diffusée hier (tard) sur France 2, je n’ai regardé que quelques secondes. Dès l’arrivée en scène de la présentatrice, rebaptisée « meneuse de jeu » par les médias, j’ai tout arrêté.

En effet, la dame, Zabou Breitman, a jugé opportun, dès son apparition, de saluer le public avec ce geste suprêmement idiot et à la mode (idiot, en fait, PARCE QU’il est à la mode), de figurer un cœur avec ses deux mains, histoire de souligner qu’elle adore tout le monde. Du reste, ce geste, vous devez bien le connaître, car il traîne dans toutes les émissions.

Il se trouve que je déteste toute allusion au cœur, parce que cette sentimentalité poisseuse est indigne d’une population adulte : les Restos du cœur, les coups de cœur, les peines de cœur, sans compter le fameux corazón que les Espagnols mettent à toutes les sauces.

Désolé. Moi, je n’ai pas de cœur.

Prochainement : LE vivre ensemble.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
En cherchant bien (pas longtemps ) On doit trouver pire que la Zabou; j'aimais bien son duo avec Lafitte, sur Inter.
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Y
Sans doute, mais quand on a la chance de bénéficier d’une bonne réputation, il ne faut pas la gâcher bêtement en copiant des tics des autres.
D
Ce geste a été popularisé par les sportifs, notamment les footballeurs. C'est comme, pour les médailles, de les mordre, genre "c'est pas du carton". Pathétique.<br /> Ah, et un mot qui s'applique généralement aux gens morts "il était libre". Libre ? de quoi ? Libéré ? de quoi ? On nous a servi ça pour Jeanne Moreau, aujourd'hui pour Dassault et j'en oublie. Cela ne veut strictement rien dire. Si ce n'est que le journaliste est à court de qualificatifs.
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Y
C’est courant, qu’un journaliste soit à court de qualificatifs. Par chance, dans les écoles de journalisme, on leur enseigne comment parler pour ne rien dire.