Que la vie est difficile !
Je ne prétends pas être dépourvu de tous défauts. Mais enfin, il en existe plusieurs que je n’ai pas.
Ainsi, je ne fume pas. Je déteste autant l’odeur du tabac que l’effet produit par la fumée. Lorsqu’on fera mon autopsie, on ne trouvera pas de goudron dans mes poumons ! Je ne bois pas non plus d’alcool, et je me marre toujours sous cape quand un médecin me demande si je bois. La dernière fois que j’ai bu un verre de vin, c’était en septembre 2012, lors d’un déjeuner auquel m’avait convié Didier Porte, chez lui. Évidemment, je ne me drogue pas davantage, et on ne me découvrira jamais, mort d’une dose trop forte d’héroïne, dans un quelconque caniveau. Enfin, si j’aime la musique, encore faut-il que ce soit de la vraie musique, écrite par un véritable compositeur, et non pas du rap – qui, de toute façon, n’a aucun rapport avec la musique (vous avez déjà vu une partition d’un morceau de rap ?).
Malheureusement, il semble qu’une forte proportion de mes contemporains n’aiment que les excès dont je viens de parler, et j’ai du mal à comprendre ce qui les attire dans ces errances. Je ne dois pas être suffisamment snob pour croire qu’être un pochard, un drogué, un sourd, suffit à faire de soi un individu heureux, parfaitement équilibré.
Ce ne sont pas des vantardises, et je ne me flatte pas d’être ainsi. Les choses sont comme cela, et nul n’est obligé d’être sur la même longueur d’onde que votre (très humble) serviteur.