Quand la France avance à petits pas...

Publié le par Yves-André Samère

Séquence de comique involontaire ce soir sur Quotidien : aux Nations-Unies, l’envoyé de l’émission, Paul Larrouturou, interviewe Macron, venu à New York sauver le monde, comme chaque jour. Les deux hommes discutent dans un couloir pas très large et assez encombré, et ils avancent à pas lents, s’arrêtant plusieurs fois. Derrière eux, une douzaine de personnages forment la suite de Macron, dont Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale. Lesquels, bloqués par les deux qui discutent devant eux, ne peuvent pas avancer.

De temps en temps, Macron et Paul avancent d’un ou deux pas. Aussitôt, la suite, derrière, docile, en profite et avance d’autant de pas, puis s’arrête parce que l’obstacle s’est arrêté aussi. Et ainsi de suite.

La pantomime va durer jusqu’à ce que les deux bavards débouchent au bout du couloir et mettent un terme au spectacle. Derrière eux, tout le monde pousse un « Ouf ! » de soulagement.

À quoi tiennent les choses ! Cette scène était symbolique : tant que Macron n’avance pas, plus rien ne bouge. Symbole de la France actuelle.

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