Bertolucci mort ? Bon débarras !
Jamais je n’ai apprécié les films de Bernardo Bertolucci, qui est mort aujourd’hui à l’âge de 77 ans. Son dernier film, d’ailleurs, Moi et toi, en 2012, était complètement raté, et les critiques ne se sont pas gênés pour l’écrire. Mais enfin, il y avait plus grave, car ce cinéaste était un obsédé sexuel, qui insérait dans ses films des scènes prodigieusement racoleuses, qui n’ont rien à voir avec l’art du cinéma.
Tous les journalistes, qui sont incultes, n’ont été capables de citer que Dernier tango à Paris, qui était insignifiant, et qu’aucun n’a dû voir, car il n’a jamais été repris, or il date de 1972 ! Mais ce film ne montrait RIEN, tout était dans l’intention : on voyait Marlon Brandon sodomiser Maria Schneider, âgée de vingt ans (après avoir lubrifié son séant avec du beurre), et dont on a su, d’une part, qu’elle ne voulait pas tourner cette scène, et, d’autre part, que le fait d’avoir accepté a saboté sa carrière. Mais Bertolucci a fait bien pis.
Par exemple, dans Luna, on pouvait voir une mère masturber son fils de quinze ans. Mais aucun journaliste ne semble avoir vu ce film. Il y eut plus tard Novecento, dont le titre a bêtement été traduit en français par 1900, alors que ce mot désigne, non pas une année, mais un siècle entier, celui dont le chiffre des unités est un 9. Donc Novecento signifie « vingtième siècle », ce que confirmait l’histoire, qui ne se passait pas en 1900 (puisque cette année ne fait PAS partie du vingtième siècle, mais du dix-neuvième), et qui couvrait des dizaines d’années. Là encore, des scènes racoleuses : celle où deux petits garçons impubères se masturbaient face à la caméra, et celle où Depardieu de De Niro se trouvaient tout nus sur un lit, avec une fille également nue entre eux, et où Gégé attrapait le sexe de son partenaire masculin. Elle se trouve sur YouTube, mais difficile à trouver. Et dans son avant-dernier film, en 2003, The dreamers, le personnage joué par Louis Garrel se masturbait sur une photo de Marlene Dietrich. On voit la tonalité générale de son œuvre...
Je passe sur d’autres scènes, comme celle où un paysan se coupe une oreille pour la donner à son patron, et celle où le visage d’un contremaître brutal voit son visage plongé dans un tas de crottin de cheval.
On était très loin de Visconti.