« Que faites-vous pour la planète » ? RIEN !
Les gens qui travaillent sur France Inter possèdent un don : celui de choisir ce qui existe de pire en matière d’art. Ainsi, quand un film reçoit l’honneur d’être recommandé par cette radio, dans cent pour cent des cas, c’est un navet irregardable. Quant à la musique, le fait de programmer autant de rap dans ses émissions musicales, cela en dit long. Je ne suis d’ailleurs pas persuadé que tous ceux qui s’extasient au micro face aux productions de Joestarr ou de I am soient sincères, et qu’ils n’adaptent pas leur discours au goût de leurs auditeurs : quand on cherche le succès public, mieux vaut viser bas.
Depuis le début de la semaine, leur choix est politique, il consiste à demander, à TOUS les invités qui défilent devant les micros de cette radio, ce qu’ils font pour « sauver la planète » (sic). Là, encore, les réponses sont aussi insincères que prévisibles, et cela donne des sottises telles que : je ne prends plus de bains, mais uniquement des douches ; je n’achète plus de boissons dans des bouteilles en plastique ; j’éteins la lumière de toutes les pièces que je quitte ; je me déplace uniquement à bicyclette ; je ne mange que de la nourriture bio ; je ne prends plus l’avion, mais uniquement le train ; et autres platitudes. Naturellement, tous les menteurs débagoulent ce type de réponse, un peu comme font les hommes politiques lorsqu’on leur demande de livrer le véritable fond de leur pensée (ils sont TOUS gaullistes, même les anciens du Front National).
Étrange. Jamais je n’entends qui que ce soit railler la bêtise de la question que leur posent les valets en gilet rayé qui les interrogent sur cette question gravissime. Pas un n’a l’idée de rétorquer à ces zigotos que la planète n’est pas en danger, qu’elle en a vu bien d’autres qu’un changement de climat, et que, ce qui risque de disparaître, ce n’est pas la Terre elle-même, qui sera encore là, et telle qu’elle est, dans trois ou quatre milliards d’années, mais que ce sera bien les êtres vivants, à commencer par les humains, qui mangeront les premiers les pissenlits par la racine. Il est même assez probable qu’un certain nombre d’animaux (non humains) nous survivront : les rats, les cafards, les fourmis, les moustiques, et j’en passe.
Évidemment, notre civilisation sera la première victime. Mais vu ce qu’elle a fait de la planète, faut-il vraiment la plaindre ?