Le vide du rap
Au début de la semaine, j’ai entendu sur France Inter une interview d’Orelsan (il s’appelle en réalité Aurélien Cotentin), qui nous a révélé que les disques de rap étaient ce qui se vend le mieux en France en matière de musique.
J’aurais dû mettre le mot musique entre guillemets, car jamais on ne me convaincra que le rap est de la musique : il ne comporte ni mélodie (la suite de notes formant une chanson), ni harmonie (les accords, c’est-à-dire plusieurs notes jouées en même temps et qui enrichissent la mélodie). En somme, un morceau de rap est totalement vide, et je serais curieux de VOIR une partition de rap !
Certes, Orelsan est à la fois beau et intelligent, mais il doit commencer à se lasser de l’activité qui lui rapporte le plus d’argent, puisqu’il se tourne à présent vers le théâtre et le cinéma – même si le seul film, Comment c’est loin, qu’il a réalisé avec son copain Gringe (Guillaume Tranchant) est pitoyable. Mais, après tout, la totalité des films de Serge Gainsbourg sont aussi nullissimes, voire carrément répugnants.
Je ne suis donc pas prêt à me convertir vers cette forme de pseudo-musique.
Mais vous faites ce que vous voulez, je ne vous impose rien, comme toujours.