Les prénommés « Abdel », levez la main !

Publié le par Yves-André Samère

Pierre Palmade avait été accusé de viol par un garçon de dix-neuf ans qu’il avait ramené chez lui pour ce que vous imaginez. Palmade avait été mis en garde à vue, mais on l’a relâché quand son accusateur a reconnu avoir menti sous l’influence de la drogue.

Ce garçon, selon les journaux, s’appellerait Abdel H, et il sera jugé à la rentrée.

Eh bien, je voudrais rassurer Palmade (qui a été mon voisin, je vous le rappelle), car Abdel H. n’existe tout simplement pas. En effet, PERSONNE ne peut se prénommer Abdel ! Je l’ai déjà expliqué, mais, comme je n’ai aucun lecteur, nul ne s’en souvient. Alors, je recommence : Abdel n’est pas un prénom, c’est un simple suffixe (tout comme super, dont une kyrielle de crétins pensent que c’est un adjectif, et l’utilisent quand ils veulent exprimer leur enthousiasme, par exemple à l’écoute d’un rap ou autre fumisterie). Abdel est la combinaison de deux mots arabes, Abd et El. Le premier signifie « esclave » ou « serviteur », le second est un article qui fait également office de préposition, « de » (il existe très peu de mots de liaison, en arabe). Et donc, Abdel veut dire « esclave de » ou « serviteur de ».

Mais esclave de quoi ? De Dieu ou d’une qualité qui lui est attribuée, mais rien d’autre. On sait que les arabo-musulmans citent Dieu dans TOUTES leurs phrases, et donnent très souvent à leurs enfants des prénoms commençant par Abdel : par exemple, Abdelhaq (serviteur de la vérité), Abdelatif (serviteur du Bon), Abdelaziz (serviteur du Tout-Puissant), Abdeljalil (serviteur du Majestueux), Abdelkader (serviteur du Puissant), Abdelmajid (serviteur du Glorieux), Abdelmalik (serviteur du Souverain), et un tas d’autres fadaises. Mais Abdel tout seul, ça n’a aucun sens.

Je rappelle que Frédéric Dard avait adopté un garçon arabe et l’avait baptisé Abdel. Ce détail suffit à démontrer que, comme la totalité des Français, San-Antonio n’avait aucune notion d’arabe.

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