Amour et bifteck-frites

Publié le par Yves-André Samère

Il y a quelques années, j’ai vu un vieux film dont je n’ai jamais oublié la morale. Il s’intitulait La comédienne, d’après une pièce française de Marc-Gilbert Sauvageon, Adorable Julia. C’était joué par une belle actrice allemande, Lilli Palmer, ancienne interprète d’Hitchcock. Bien sûr, c’est l’histoire d’une comédienne célèbre, qui a un ex-mari, un amant et un fils de dix-neuf ans. Et tous ces gens ont des tas de problèmes de cœur. Comme c’est une brave fille, elle passe tout son temps à tenter d’arranger les affaires des uns et des autres, sans pouvoir penser à elle. À la fin de l’histoire, ayant tout réglé, vannée mais enfin tranquille, elle se rend seule dans un restaurant où elle a ses habitudes, se commande un bon dîner, et déclare au maître d’hôtel complice : « L’amour, Charles, c’est de la rigolade, à côté d’un bifteck-frites ! ».

Je suis bien d’accord.

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