Pas de supercalculateurs en France !

Publié le par Yves-André Samère

Macron peut difficilement pavoiser : la Commission européenne a dévoilé hier la liste des huit villes qui accueilleront les futurs supercalculateurs de l’Europe, laquelle veut se doter, à partir de 2020, de ce type d’ordinateurs permettant de ne pas laisser le champ libre aux États-uniens et aux Chinois, lorsqu’elle devra se livrer à des calculs « de très haute intensité ».

Voici cette liste, dans laquelle on ne trouvera aucune ville française : Barcelone (en Espagne), Bissen (au Luxembourg), Bologne (en Italie), Kajaani (en Finlande), Maribor (en Slovénie), Minho (au Portugal), Ostrava (en République tchèque) et Sofia (en Bulgarie).

Pas de quoi pousser des cocoricos...

Sur ces huit villes, seules trois seront de niveau « exaflopique », ce qui signifie qu’elles seront capables d’exécuter au moins un milliard de milliards de calculs par seconde. Les cinq autres resteront au seuil « pétaflopique », c’est-à-dire que ces joujoux pour gosses se contenteront de faire un million de milliards de calculs par seconde – donc mille fois moins. Minable, pas vrai ? Quant au prix de ces gadgets, il n’a pas été révélé. Pas plus que le coût de leur fonctionnement.

Heureusement, chez nous, Paris sera toujours Paris, « la plus belle ville du monde », qu’y disaient.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

R
Un flop en quelque sorte.
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Y
Je ne tombe pas dans le piège, je sais ce qu’est un flop !