Vous laisserez-vous piéger par Agatha ?
Évènement stupéfiant annoncé aujourd’hui à la radio : on savait que la pièce d’Agatha Christie, The mousetrap (en français, La souricière, mais ce titre n’était jamais utilisé en France, lisez la suite), allait être jouée à Paris, au théâtre de la Pépinière, à partir d’aujourd’hui.
Stupéfiant, parce que le seul héritier de Dame Agatha, son petit-fils Mathew Prichard, à qui la romancière avait, en cadeau d’anniversaire, légué la totalité de ses droits sur cette pièce, avait interdit que ladite pièce (passez la monnaie...) soit interprétée ailleurs qu’au théâtre londonien où elle est jouée depuis... 1952 ! Il était donc tout à fait exclu qu’on la joue à Paris. On affirme que l’autorisation de faire aujourd’hui cette exception a été accordée à France Télévisions. Ce qui laisse supposer qu’elle sera diffusée à la télévision. Elle n’a été jouée à Paris qu’une seule fois, au Théâtre de la Renaissance, en 1957, avec Claude Gensac.
Je me permets simplement d’ajouter ces détails : et d’une, cette pièce est assez médiocre, donc on comprend mal son succès à Londres, depuis le 25 novembre 1952. Et de deux, la traduction en français date du mardi 4 janvier 2011. Pour en savoir davantage, allez lire CECI, notez le mot de passe bizarre, et Firefox vous redirigera vers un fichier compressé nommé « three.zip » (three, en français trois, parce que la pièce est adaptée d’une piécette radiophonique, Three blind mice – « Trois souris aveugles » – que la grande Agatha avait écrite auparavant). Ce fichier se téléchargera. Décompressez-le, soit avec Winzip, soit avec Winrar, soit avec 7.z , et vous obtiendrez un texte en PDF. À la fin figure une postface qui vous donnera quelques indications sur l’histoire de la pièce. Attention, les notes 2, 6 et 7 en bas de page, qui pointaient vers des vidéos sur Youtube, ne fonctionnent plus, car Youtube a « nettoyé » tout cela.
Ah oui, ma modestie elle aussi stupéfiante a failli me faire oublier de préciser que c’est moi qui ai traduit le texte. Shakespeare, cache-toi !