« The mousetrap » - Le retour
Le 9 octobre dernier, et sous le titre Londres : un théâtre pris dans une souricière, je vous ai parlé de la pièce d’Agatha Christie, The mousetrap (en français, La souricière), qui se joue depuis 1952 dans la capitale de Sa Gracieuse Majesté, ce qui constitue un record mondial de longévité pour une pièce de théâtre. Je ne mentionnais pas, mais cela tombait sous le sens, que la pièce, jamais jouée en dehors de l’Angleterre, n’avait jamais été traduite. En effet, la société qui défend les intérêts de l’unique héritier de Dame Agatha – son petit-fils Mathew Prichard – interdit toute traduction. Par conséquent, si vous aviez la curiosité de savoir ce qui s’y passait, vous n’aviez d’autre ressource que de vous rendre à Londres... à condition de connaître l’anglais.
Or tout cela est bien fini. En effet, il s’est trouvé un malotru pour enfreindre la consigne. Pour comble, il est français, et il a donc traduit la pièce dans la langue qu’il baragouine, cet irrespectueux du droit d’auteur ! On se demande s’il ne pousse pas la malveillance jusqu’à télécharger, AUSSI, des trucs sur Internet et en toute illégalité. Que fait donc Hortefeux ?
Mais la responsabilité de ce type auquel il faudrait une bonne guerre va se trouver atténuée, puisque partagée... par vous, mes millions de lecteurs qui n’avez aucune envie de vous rendre à Londres, au risque de passer trois jours coincés dans le tunnel sous la Manche, SNCF aidant (pourtant, la neige y est rare).
Pour cela, il va vous falloir suivre ce processus complexe. D’abord, allez contempler la gare de ce village gallois réputé pour la longueur et surtout l’imprononçabilité de son nom. Admirez la version galloise de ce nom, au-dessus de la version anglaise, et notez les huit dernières lettres : elles vont vous servir de mot de passe. Ensuite, cliquez ICI. Un fichier compressé va se télécharger sur votre ordinateur. Pour le décompresser, servez-vous du mot de passe que vous avez noté. Ne vous restera qu’à vous rendre complices d’un acte illégal, ce que personnellement je condamne avec la dernière énergie.
Et sachez ceci : le premier qui insinue que j’ai l’esprit tordu aura de mes nouvelles !