Mot du jour : « roquer »
Le verbe roquer est sans doute assez connu, surtout des joueurs d’échecs – et n’a rien à voir avec le rock and roll. Pas plus qu’avec Laurent Fabius, que Chirac avait traité de roquet au cours d’un débat télévisé. Il s’agit d’un mouvement qui met en jeu, non pas une pièce du jeu, mais DEUX en même temps.
D’abord, et à condition que le roi et la tour la plus proche n’aient pas encore bougé, on rapproche la tour, à l’extrémité de la rangée, pour la placer à côté du roi. Encore faut-il que la place ne soit pas occupée et que l’espace entre ces deux pièces soit libre. Ensuite, on fait passer le roi de l’autre côté de la tour ; il saute par-dessus, en somme.
On ne peut roquer qu’une seule fois dans la partie. Cette manœuvre a pour but de protéger le roi, car, au centre de la rangée, il serait plus exposé. En principe !