Festival de charabia

Publié le par Yves-André Samère

Hier soir, sur TMC, l’émission « Quotidien » nous a infligé l’audition d’une certaine Cynthia Fleury, qui se présente comme « psychologue et psychanalyste », et dont le langage était aussi fleuri que son patronyme. Jamais on n’avait eu à subir un personnage aussi ennuyeux, qui semble avoir eu comme première ambition de raser tout le monde, via un langage abscons.

Échantillon : la maladie dont souffrirait la démocratie est « une espèce de chronicité qui a une condition déceptive », « on avait une approche assez communicationnelle de la participation », « on peut créer des protocoles de rationalité publique », « on apprécie la liberté quand on a soudainement des problématiques liberticides », « la haine envers le président est une pulsion ressentimiste très forte ».

Après ce long pensum et ce festival d’adjectifs tités par les cheveux, ravi qu’il soit enfin terminé, le public a applaudi. Qu’il ait compris un traître mot à ce festival de charabia, on éprouve comme un doute.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
"une pulsion ressentimiste", c'est le bouquet (fleuri, bien sûr). D'après moi, elle ne sait pas elle-même ce qu'elle dit !
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Y
Pendant l’émission, le public était gelé et semblait dormir. Il ne s’est réveillé que pour applaudir quand tout a été terminé. On aurait dû entendre quelques “Ouf !” de soulagement.
D
Je suppose que personne n'a dit "je n'ai rien compris", de peur de passer pour un crétin. Alors que, je pense, le public aurait applaudi !<br /> L'adage "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" prend ici tout son sens...
Y
De tous les “philosophes” auxquels on tend un micro, c’est la pire. Pourquoi inviter de pareils zozos  ?