Festival de charabia
Hier soir, sur TMC, l’émission « Quotidien » nous a infligé l’audition d’une certaine Cynthia Fleury, qui se présente comme « psychologue et psychanalyste », et dont le langage était aussi fleuri que son patronyme. Jamais on n’avait eu à subir un personnage aussi ennuyeux, qui semble avoir eu comme première ambition de raser tout le monde, via un langage abscons.
Échantillon : la maladie dont souffrirait la démocratie est « une espèce de chronicité qui a une condition déceptive », « on avait une approche assez communicationnelle de la participation », « on peut créer des protocoles de rationalité publique », « on apprécie la liberté quand on a soudainement des problématiques liberticides », « la haine envers le président est une pulsion ressentimiste très forte ».
Après ce long pensum et ce festival d’adjectifs tités par les cheveux, ravi qu’il soit enfin terminé, le public a applaudi. Qu’il ait compris un traître mot à ce festival de charabia, on éprouve comme un doute.