Futilité cinématographique
Cet article n’intéressera aucun de mes lecteurs, habituels ou pas, car il traite de cinéma, et d’un petit mystère du monde cinématographique. En effet, il parle du nom d’un acteur assez obscur (il est néanmoins présent dans 138 films et téléfilms), que vous avez peut-être vu dans un de ces feuilletons diffusés sur TF1, tel que Santa Barbara, et qui n’est guère paru, au cinéma, que dans un western avec John Wayne, Les cowboys, sorti en 1972. Or il a toujours porté le pseudonyme A Martinez. Pourquoi ?
Ce pseudo lui a été donné par sa famille lorsqu’il était enfant, et il n’en a jamais utilisé aucun autre. Étrange, non ?
L’explication, la voici : ce garçon avait reçu à sa naissance le prénom de son grand-père, lequel s’appelait Adolpho ! Difficile à porter, surtout lorsqu’on veut exercer un métier aussi public que celui d’acteur. De quoi faire fuir les spectateurs... Ses parents décidèrent donc de raccourcir le prénom maudit (ils n’avaient pas encore vu la pièce Le prénom).
Et c’est ainsi qu’Adolpho devint A tout court. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
(Les parents auraient pu ne pas lui donner ce prénom lors de sa naissance, mais on ne saurait penser à tout)
Une autre fois, je vous expliquerai pourquoi le producteur d’Autant en emporte le vent s’appelait David O. Selznick. Ce n’est pas piqué des vers non plus.