Autres temps, autres mœurs
1974. Richard Nixon, président des États-Unis, chef du Parti républicain, avait fait espionner le parti démocrate, et menti sur ce fait pourtant prouvé. Le scandale gagne, et Nixon est obligé de démissionner. Tout se passe dans le calme, il n’y a aucun soulèvement, et Nixon ne tente pas de faire obstacle à ce qu’on pense de lui. Il part, et aucun trouble ne s’ensuit.
2021. Son lointain successeur, battu aux élections, serait obligé de démissionner, mais il refuse de le faire, excite ses partisans, et provoque une émeute, poussant ainsi ses partisans à envahir le Capitole, qui symbolise le Pouvoir aux États-Unis. Il refuse de partir et ne reconnaît aucune responsabilité dans l’émeute qu’il provoque. Ses partisans, tous d’extrême-droite, saccagent le bâtiment, reprennent les slogans de la campagne électorale de l’ancien président, et vont assez loin pour qu’il y ait quatre morts à la suite de l’émeute.
Et maintenant, qui sera sanctionné pour ces troubles inadmissibles ? Probablement personne. Autres temps, autres mœurs.