Être insoumis

Publié le par Yves-André Samère

Du parti créé par Mélenchon, je n’apprécie que sa dénomination, ou plutôt, l’adjectif essentiel : insoumis.

Être insoumis, c’est le contraire d’être un courtisan. C’est honorable, ce pourquoi je méprise le parti de Macron, le grand chef qui s’est entouré de lécheurs de bottes, groupe dans lequel on voit peu d’esprits indépendants, de récalcitrants, d’insoumis, en un mot. Ces gens-là ne pensent pas par eux-mêmes, ils comptent sur le patron pour penser à leur place, et répètent docilement la moindre de ses sentences, au point que, lorsque l’un d’eux prend la parole, on sait par avance ce qu’il va dire. Un peu ce qu’offrait le parti gaulliste, en plus caricatural aujourd’hui que naguère.

Comment ces gens-là élèvent-ils leurs enfants ? Comme on éduque un perroquet ? Du côté du gouvernement, un seul de ses membres ne se laisse pas mener à la baguette, c’est Bruno Le Maire, qui cache assez mal son ambition de prendre la place de not’ bon maît’, dans deux ans. Je n’ai pas pour lui une admiration sans bornes, et je ne pense pas devoir voter pour lui, mais ça ne manque pas de panache, de ruer un peu dans les brancards.

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