Le point médian
Allons bon, voilà-t-il pas que Blanquer, ministre postiche de l’Éducation à peine nationale, passe dans mon camp ! Nous avons appris, par « Le Canard » d’abord, puis par la radio, qu’il venait de condamner l’écriture « inclusive ». Motif : trop compliqué, les élèves dont il a la charge ne comprendront jamais comment fonctionne ce système idiot.
Très juste ! Comment écrire ce point qui flotte au-dessus de la ligne ? Ça ne marchera jamais.
Je vous rappelle comment la chose se présente : supposez que vous parliez dans la même phrase des instituteurs et des institutrices. Afin de ménager ces dames, il vous faudrait fondre ces deux mots en un seul, et donc, écrire « les institut·eurs·rices ». Pauvres gosses, de quoi les pousser au suicide. Déjà que, à la base, ils ne pensent qu’au rap et aux jeux vidéo, imaginez !
(Je vous signale qu’en notation HTML, ce point, le middot, s’écrit avec la combinaison « Alt+250 » ou « Alt+0183 ». Lire plus haut ma remarque sur les pauvres gosses. Je vois d’ici les parents affolés lorsque leur enfant leur demandera comment procéder. Naturellement, je n’ai cité que le truc à employer sur un PC. Sur un Mac, c’est encore autre chose)
Solution : envoyer vos enfants dans une école privée. Là, on ne cherchera pas à les martyriser. Il suffira de leur ordonner de prier la SMDD (la Sainte Mère De Dieu), alias la TSV (la Très Sainte Vierge) ou la BVM (la Bienheureuse Vierge Marie). Les miracles, elle connaît.
Et donc, Blanquer, qui est très intelligent comme nous l’avons tous constaté en le voyant faire de la marelle devant des gosses hilares, saurait peut-être leur expliquer, LUI.