** Lundi 10 mai 2021

Publié le par Yves-André Samère

Comme annoncé, je date mes petits écrits a posteriori, et fais précéder leur date d’un double astérisque. Donc, la date du 10 mai que vous pouvez lire ci-dessus est un masque. Il est vrai que cette date me ressort par les yeux, si je puis dire, car je peux parier qu’aujourd’hui, on va nous vendre du Mitterrand à la tonne. Or je hais Mitterrand, cet imposteur doublé d’un mauvais écrivain (au contraire de ce que croient un nombre considérable de Français qui ne l’ont pas lu !).

Donc, aujourd’hui (je traduis : deux jours avant aujourd’hui 12 mai), j’entre à l’hôpital Cochin pour une petite intervention sur une anomalie décelée dans mon foie, déjà opéré il y a cinq ou six ans : une opération de « radiofréquence sur une lésion hépatique suspecte CHC » (un CHC est un carcinome hépatotocellulaire, le terme carcinome étant le mot poli pour désigner un cancer). On va donc le réduire à coup de rayons. En réalité, je ne crains pas grand-chose, car ledit carcinome est assez petit, ayant été découvert très tôt (par la fille de François Hollande). Je crains surtout de n’avoir pas de taxi pour me rendre sur place. Et, en effet, je n’ai pas pu en trouver un qui soit conventionné, c’est-à-dire gratuit. La course m’a donc coûté trente-huit euros, car le chauffeur travaillait dans le privé, puisqu’il y a de moins en moins de taxis gratuits. J’ai donc subventionné la maison G7, qui appartenait naguère à Rousselet, un ami milliardaire de Mitterrand (lequel fréquentait beaucoup de milliardaires, cet hypocrite pseudo-socialiste !).

À l’hôpital, on m’installe dans une chambre individuelle, ce qui est de bon augure, car je déteste résider dans une chambre double, à partager avec un crétin passionné de télévision. Pour tout dire, ma chambre, la 808, au huitième étage du bâtiment Achard où se trouve la gastro-entérologie, est plutôt agréable. Mais, comme toujours, on y mange mal ! Compensation, la vue, de là-haut, est du genre imprenable, et je domine tout l’hôpital Cochin, qui est vaste, même s’il se laisse coiffer au poteau par la Pitié Salpétrière.

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