Cauchemar diurne
Cauchemardesque ! Comment obtenir qu’un taxi vienne vous prendre au pied de votre immeuble afin de vous emmener à l’hôpital, où vous attend(ra ?) une équipe vouée à vous charcuter ? La réservation que j’ai cru faire hier, j’en ai égaré les coordonnées ; puis, ayant retrouvé ses coordonnées, n’ai pas pu obtenir de parler à un être humain : il n’y a plus que des robots, partout ! Et dressés (on dit « configurés ») pour ne répondre qu’aux questions qu’on a imprimées dans leur esprit (?).
À force de naviguer dans tous les sites imaginables, j’ai fini par me connecter à un chauffeur, d’ailleurs très aimable, mais qui ne stationnait que devant la préfecture de police et auquel on avait donné pour moi un rendez-vous immédiatement, alors que j’espérais qu’on vienne me prendre à quatorze heures (il était neuf heures et quart).
Le langage de l’avenir, apparemment, c’est le dialogue de sourds.
Bon, c’est décidé : si j’en réchappe, j’entre à la Trappe. Repos éternel, c’est garanti.
(Je vous laisse. Pas de notules avant quelques jours, je ne sais combien. Je les écrirai a posteriori et modifierai leur date, comme je l’ai déjà fait)