Drame, ou comédie ?
Après avoir été déçu par l’adaptation cinématographique d’Illusions perdues, de Balzac, j’ai voulu tenter ma chance avec un autre classique de la littérature française. Et comme j’avais bien aimé la version télévisuelle de Germinal, c’est de ce côté que je me suis tourné. Après tout, de Zola, j’avais lu Le docteur Pascal, dont je ne gardais d’ailleurs qu’un souvenir assez lointain.
Eh bien, autre déception : au bout de quelques pages, ce roman m’a tant déprimé que j’ai préféré l’abandonner. C’est ainsi, je ne cultive pas la sinistrose. Et si, à Casablanca, j’ai lu d’un trait la totalité des pièces de Feydeau (quatre gros volumes) sans ressentir aucun accablement, je pense décidément que je suis davantage fait pour la comédie que pour le drame !
Donc, dès aujourd’hui, je me consacre aux comédies. C’est pourquoi je renonce à lire l’intégrale du roman de Victor Hugo Les misérables. Inutile de courir après la tentation du suicide. Après tout, il existe tant d’adaptations de ce livre pour le cinéma...