Le meilleur impact de la pub
Aujourd’hui, on nous fait gober que la pub doit avoir un « meilleur impact ». Tout comme s’il s’agissait de nous vendre des balles de fusil. C’est pourquoi le slogan publicitaire doit être court, et en dire le maximum afin que tout cela nous rentre bien dans les oreilles – pour commencer.
Voyez, ou plutôt écoutez, les très nombreuses « annonces publicitaires », d’une rare stupidité, qui ont envahi France Inter, la radio dit « nationale ». Cela a commencé très fort avec l’ancien président de la radio, Mathieu Gallet, qui avait d’abord écopé d’un an de prison avec sursis et d’une amende de 20 000 euros, tout cela mérité, ô combien ! On ne sait comment il s’est débrouillé, mais sa peine a été réduite : on a fait sauter la peine de prison, tout en augmentant le montant de l’amende, portée à 30 000 euros. Une broutille, avec ce que gagnait Sa Seigneurie...
Moyennant quoi, France Inter est devenue la machine à cash, qui nous abrutit à longueur d’années avec le baratin de pâles crétins qui ânonnent des tirades débiles, comme la pub pour Lierac, les laboratoires qui fabriquent de la crème « antirides », ou pour les lunettes d’Afflelou, qui passe de la pommade dans le dos d’une femme s’inquiétant, cette gourde, pour son mari parti en mer... sans emporter ses lunettes.
Ne disons rien des annonces assommantes et répétitives pour les divers remèdes contre l’épidémie à la mode. De nos jours, le chef-d’œuvre est achevé, l’immense majorité des Français ne voient plus aucun mal dans tout ce fatras de mensonges, puisqu’on a réussi à les persuader que, du haut en bas de l’échelle politique, on ne leur veut que du bien.