Écorcher les noms célèbres
La sortie du plus récent film de Spielberg, The Fabelmans, a suffi pour me mettre en rage. Non pas que le film lui-même ait causé chez moi un courroux inattendu quoique excessif, mais parce que des armées d’imbéciles n’ont pas résisté à écorcher le nom du réalisateur de cinéma le plus doué depuis Hitchcock (lequel, lui-même, méprisait Spielberg et le faisait expulser lorsque Tonton Steven tentait de se faire admettre sur un plateau qu’occupait alors le désagréable génie).
En effet, je rêverais de botter les fesses de tous les abrutis qui se croient autorisés à écorcher le nom du meilleur cinéaste que notre époque aura connu, en prononçant ce nom à l’allemande : « Chpilbergue ». Prononciation que rien ne justifie, puisqu’il n’est pas allemand, mais américain (il est né à Cincinnati).
Certes, Hitch n’était pas le seul ! Avant lui se sont illustrés Henry Chapier, Nagui, Jérôme Garcin, et autres illettrés n’ayant jamais appris à lire.