Possible avec la Poste
Mi-décembre dernier, le bureau de poste de mon quartier, rue Saint-Denis, au centre de Paris, ferme ses portes. Sale et vétuste, il a grand besoin d’une rénovation, comme on dit.
Placardée sur la porte close, une affichette manuscrite prévient les « usagers », selon le terme administratif actuel, qu’ils doivent s’adresser ailleurs. On s’en doutait... Au bout de quelques semaines tout de même, un panneau un peu plus officiel, comme on en voit sur les chantiers de construction, affirme que les travaux de rénovation commenceront le 26 février 2007.
Bien entendu, les travaux ne commencent pas, et les mois s’écoulent. Et les usagers se sentent de plus en plus usagés.
Il a fallu attendre le mardi 22 mai, hier, pour qu’une entreprise de construction investisse enfin les lieux.
La Poste, déjà renommée pour un gag fameux (mettre une semaine à dix jours pour délivrer un colis recommandé, service que le client a payé au tarif maximal dit « Colissimo », l’objet étant censé arriver au plus tard le surlendemain de son dépôt), a fini par s’appliquer à elle-même ses célèbres retards...