Mentir bêtement...
... parce qu’on tient les autres pour des idiots.
Hier soir, dans Le grand journal, Michel Denisot recevait Philippe Gildas, qui venait présenter les prochains débuts de la chaîne de télé qu’il dirige, Vivolta (elle devait s’appeler Vista, mais ça n’a pas plu à Microsoft, qui s’en est plaint à cause de la concurrence – imaginaire – que cela ferait à son système d’exploitation Windows Vista, et a gagné, apparemment). En guise de bienvenue, Denisot dit à Gildas que c’était pour lui un plaisir de l’accueillir dans « le studio mythique » de Nulle part ailleurs, où Gildas a officié de longues années comme maître de cérémonie.
Ah bon ? Mythique, vraiment ? Rappelons que cet adjectif signifie « qui tient du mythe », donc du bobard.
Je connaissais ce studio de Nulle part ailleurs. C’était une immense salle tout en longueur, dans l’ancien immeuble de Canal Plus, au bord de la Seine, quai André-Citroen, dans le quinzième arrondissement de Paris. Or l’immeuble a été vendu il y a des années, après la brillante réussite de Jean-Marie Messier à la tête du groupe, et l’actuelle émission de Denisot est réalisée à un tout autre endroit, même pas à Paris, mais en banlieue.
Denisot est donc un de ces redoutables enjoliveurs, qui préfère, lui aussi, la légende à la réalité.