Milliards, et autre menue monnaie

Publié le par Yves-André Samère

Puisque c’est la crise mondiale, il n’est pas mauvais de faire quelques comparaisons. De tous les pays développés, le plus endetté du monde, ô surprise !, est le Japon : sa dette publique représente 170 % de son Produit Intérieur Brut ! Ensuite viennent l’Italie (116 %), la Belgique (84 %), la France (72,6 %), les États-Unis (69,8 %), l’Allemagne (63,1 %), l’Angleterre (52,3 %) et l’Espagne (40,5 %). Pas du tout ce qu’on croit en général, par conséquent.

Le coût du krach mondial peut être évalué à 3000, voire 3500 milliards d’euros ; 1000 milliards ont déjà été débloqués pour sauver les grandes banques – pas sauver les banquiers, rappelons-le (l’intérêt particulier des banquiers n’a rien à voir avec l’intérêt général, or les banques sont d’intérêt général : sans les banques, aucune entreprise ne tournerait). Reste donc à trouver environ 2000 milliards d’euros, ce qui est inférieur à 10 % du PIB des États-Unis et des grands pays d’Europe. Dur, mais faisable, surtout si aucun pays ne fait cavalier seul, comme l’ont toujours fait les États-Unis – les grands responsables de la crise. Rappelons que leur guerre en Irak coûte déjà ces fameux 2000 milliards d’euros... et par an ! Autrement dit, si la guerre d’Irak s’arrêtait, on les trouverait (presque) facilement, ces milliards.

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