Churchill contre Welles

Publié le par Yves-André Samère

Pour la diatribe, il était bon, Winston Churchill ! En 1919 (ou 1920, je ne sais plus), Orson Welles revenait de Russie, et il avait déclaré que les excès des bolcheviques avaient été nécessaires pour « établir un nouvel ordre social ». C’était bien sûr une imbécillité – comme quoi, même les génies ne sont pas exempts de bêtise, à l’occasion.

Mais admirez comment Churchill moucha Welles : « Nous voyons le cancer bolchevique dévorer la chair d’un malheureux être ; nous voyons cette monstrueuse grosseur s’enfler et se nourrir du corps émacié de sa victime. Et voilà que Mr Welles, ce romancier philosophe, vient prétendre que le cancer est la seule chose capable de tirer le patient d’affaire ; que nous devons le nourrir et le cultiver. Après tout, c’est une autre forme de vie. C’est un “nouvel ordre social”. Quelle étroitesse d’esprit que de tirer un trait entre la santé et la maladie, et plus encore entre le juste et le faux ! Adoptez une attitude impartiale. Misez votre argent sur la maladie si vous pensez que c’est elle qui va gagner ».

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