Les dix commandements n’oublient rien
Ils sont formidables, les fameux dix commandements que Dieu a remis à Moïse sur le Mont Sinaï (c’est Moïse qui le dit, puisque les cinq premiers livres de la Bible ont été écrits sur ses instructions – gage absolu d’authenticité). Mais attention, il existe deux versions, la catholique et la juive.
La version catholique dit : 1. Je suis le Seigneur ton Dieu ; 2. Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain ; 3. Souviens-toi de sanctifier les jours de fête ; 4. Honore ton père et ta mère ; 5. Tu ne tueras point ; 6. Tu ne commettras pas d’adultère ; 7. Tu ne voleras pas ; 8. Tu ne feras pas de faux témoignages ; 9. Tu ne désireras pas la femme de ton prochain ; 10. Tu ne convoiteras pas le bien du prochain.
La version juive ajoute en deuxième position « Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi », ce qui décale les commandements suivants, et oblige à fusionner les deux derniers pour rester à dix. Fusion qui, simple remarque au passage, assimile la femme à un des « biens » du mari...
Ce qui est édifiant, c’est que, sur dix commandements, il y en a trois (quatre chez les Juifs) qui prescrivent le respect dû à Dieu, très porté sur le protocole par conséquent. C’est sans doute pour cette raison que Mitterrand, qui avait aussi ce constant souci, a été surnommé « Dieu » au début de son règne sacré.
Autre point intéressant, deux commandements portent sur le sexe. En revanche, ils sont muets sur quelques points négligeables, comme la torture, la guerre ou l’esclavage. Et c’est uniquement pour ne pas froisser les prêtres catholiques que je ne mentionne pas la pédophilie ! Dieu n’était sans doute pas au courant.