Peu d’eau, peu d’eau !

Publié le par Yves-André Samère

Le monde va manquer d’eau, on le sait. Mais pas partout. Là comme dans d’autres domaines, le partage n’est pas équitable, et il s’avère que mieux vaut vivre dans les régions tempérées.

Ainsi, certaines villes ont le désavantage d’être éloignées de leurs sources d’approvisionnement en eau. Il leur faut par conséquent faire venir le précieux liquide, à grands frais. Les Romains construisaient pour cela des aqueducs, mais Rome n’est plus menacée. En fait, la seule ville européenne qui se trouve dans ce cas est Barcelone. En Afrique, elles sont deux, Casablanca et Johannesburg. En Asie, trois : Tel-Aviv, Téhéran et Pékin. Et en Amérique, Los Angeles et Mexico, handicapées par leur taille.

Plus nombreuses sont celles où plus de 20 % de la population n’a pas l’eau à domicile. En Europe, nous sommes épargnés, aucune ville n’est dans ce cas. Aux États-Unis non plus, mais les deux-tiers du Mexique entier connaissent une forme de pénurie, ainsi que le littoral du Pérou et quelques pays d’Amérique centrale : Panama, Costa-Rica, Nicaragua et Honduras. Sept villes sont touchées en Asie : Mumbaï (ancienne Bombay), Calcutta, Chennaï (ancienne Madras), Dacca, Jakarka, Manille et Ho Chi Minh-Ville (ancienne Saïgon). Autant en Afrique : Abidjan, Lagos, Kinshasa, Luanda, Nairobi, Khartoum et Addis-Abeba. En fait, toute l’Afrique est en pénurie et en manque d’infrastructures. Pour les trois-quarts, l’Inde est dans cette situation, ainsi qu’une partie de la Chine, l’Iran et les pays à l’est de la Mer Caspienne.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :