Poivre cèle

Publié le par Yves-André Samère

Ce qu’on aime chez Poivre, dit PPD, c’est que jamais au grand jamais il ne rejetterait sur les autres la responsabilité de ses bévues. Un peu comme Elkabbach, en somme.

Vous vous souvenez de cette fausse interview de Fidel Castro, diffusée sur TF1 le 16 décembre 1991 ? Poivre avait extrait d’une conférence de presse du chef d’État cubain, donnée en présence d’une centaine de journalistes, quelques réponses que Castro leur avait données, et les avait fait monter en alternance avec des questions qu’ultérieurement lui-même, Poivre, avait enregistrées de son côté... et n’avait donc pas posées !

Eh bien, voici comme il avait expliqué la chose, dans un entretien de 2003 avec la chaîne de télé Histoire : « D’abord j’ai jamais eu d’entretien, à cette époque en tout cas, avec Fidel Castro. C’était une conférence de presse, qui s’est tenue devant cent personnes. Vous pensez bien qu’il faudrait être bien nouille, outre le fait d’être sot et douteux, pour essayer de faire croire qu’une conférence de presse devant quatre-vingts, quatre-vingt-dix, cent journalistes, a pu être une interview qui vous est donnée à vous. Simplement, c’est vrai que Régis Faucon, qui était avec moi et qui était chef du service étranger, qui est un type d’une très très grande qualité, a réalisé dans des conditions... rapidement ce montage. Il aurait pu le réaliser dans d’autres conditions cinq ans auparavant ou cinq ans plus tard, et on n’en aurait simplement pas parlé à l’époque ; il l’a réalisé de manière très maladroite, et en effet il y a des gens, certaines personnes, très peu d’ailleurs, un journal qui ne nous voulait pas du bien à l’époque, ont dit : “Ils ont tenté de nous faire croire que...” ».

Bref, tout ça, c’était de la faute de Régis Faucon uniquement !

Poivre est un grand journaliste, responsable, et tout et tout.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :