Miracle dans les journaux ? Non !

Ce n’est pas un mystère, je tiens la plupart des journalistes pour de quasi-crétins, ne s’exprimant que par clichés. On leur apprend cela à l’école de journalisme : pour intéresser le lecteur ou l’auditeur, il FAUT utiliser des images frappantes, et tant pis si elles sont fausses ou simplement stupides.

Ainsi, depuis hier, et à propos de cet avion à destination des Comores qui s’est écrasé en mer, non seulement l’accident n’est jamais désigné autrement que par le mot « crash » (il faut comprendre, la langue française n’a aucun terme adéquat), mais encore on a repêché une jeune passagère, seule survivante, et que cette circonstance a incité les journaleux à qualifier de « miraculée ». PAS UNE SEULE FOIS on n’a entendu un autre mot !

Le miracle serait que ces plumitifs apprennent à trouver – et seuls – d’autres façons de s’exprimer.