À quand un athée à la Maison-Blanche ?
Chacun sait qu’aux États-Unis, être athée constitue une rareté. Là-bas, le jour où il prend ses fonctions, le président prête serment sur la Bible, et il est mentionné « Nous croyons en Dieu » sur... les billets de banque ! Si l’on ajoute que plus de la moitié de la population ne croit pas à la théorie de l’évolution conçue par Darwin (l’enseignement du darwinisme est interdit dans certains endroits) et que, naguère, George Bush se disait élu à la Présidence « grâce à la volonté divine », on voit que les athées sont dans leurs petits souliers.
Cependant, rien ne dure sous le Soleil, et cela pourrait, euh... évoluer. En mars 2007, Peter Stark a été le premier élu athée au Congrès – du moins, le premier à le proclamer. Et quarante millions de citoyens des États-Unis, soit les 13 % de la population, se déclarent aujourd’hui sans religion, soit le double de ce qu’ils étaient en 1990. Quant au prix Nobel de physique Steven Weinberg, il a déclaré lors d’une conférence : « Nous, scientifiques, devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour affaiblir l’emprise de la religion ».
Que le Ciel l’entende !
Mais ce n’est pas gagné. Il a été démontré qu’aux États-Unis, on préférait élire un métis plutôt qu’un incroyant.