Obama et Chicago : out !

Publié le par Yves-André Samère

Quant un homme politique a déployé autant d’efforts pour apparaître respectable, et a si bien fait qu’il a réussi à être élu président des États-Unis, quel besoin a-t-il de se tirer une balle dans le pied en allant soutenir une cause aussi naze que la candidature d’une ville de son pays en vue d’héberger les Jeux Olympiques ? C’est encore plus ridicule que Giscard portant à notre connaissance une romance imaginaire entre lui et une princesse à la cuisse (très) légère et qui pourtant n’aimait que les jeunes ; ou que Ségolène Royal se faisant accueillir à New York par une astrologue ; ou que Julien Dray se déclarant passionné par Secret Story, une émission de Télé-Poubelle (variante, Fabius « fan » de la Star Ac’) ; ou que Sarkozy dévoilant à Disneyland son amour pour sa susurrante conquête qui allait devenir sa femme ; ou que Berlusconi croyant faire de l’esprit sur des histoires de bronzage.

Bref, et pour en revenir à Obama, le résultat prévisible ne s’est pas fait attendre, Chicago a été éliminée dès le premier tour du vote, et le cher président a perdu beauoup plus que sa mise de départ. Il va devoir, pour compenser, ramer comme un diable (je voulais écrire « comme d’Aboville », mais plus personne ne sait qui c’était). Il aurait dû demander conseil à Delanoë, avant de se risquer dans la compétition. On espère néanmoins pour lui qu’il sera un peu plus fair-play, et ne se plaindra pas que Rio de Janeiro a triché.

Moralité : messieurs, éventuellement mesdames, quand on veut faire de la politique, il faut être sérieux, et se soucier UNIQUEMENT de son objet principal, le bien-être et la sécurité des citoyens. Avec ça, il y a de quoi occuper quarante-huit heures par jour, mais si on observe ce principe, tous les trucs de la com’ deviennent inutiles. En prime, on évite le ridicule. Ce qui peut servir, dans ce métier.

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